Trois ruisseaux et un capot ( ou presque)
Heureux de ma superbe matinée de samedi, je décidais de remettre le couvert en ce dimanche après midi. Donc direction le Diois pour aller donner quelques coups de lignes dans un ruisseau que j'avais pêché par le passé dans sa partie aval. Arrivé sur les lieux pas de chance une voiture est-ce un pêcheur ou un randonneur ?
Tant pis je m'équipe on verra bien. Cela a été vite vu au bout d'une demi-heure de pêche pas le moindre poisson à l'horizon je plie la canne pour aller voir ailleurs. Je ne veux pas m'avouer vaincu je reviendrais donc sur ce ruisseau durant la saison pour savoir si oui ou non il y a quelques belles .
Donc me voici ailleurs dans une autre vallée ou je vais pêcher un endroit différent, un peu plus large, un peu plus plat avec un peu plus d'eau. Hélas trois fois hélas le résultat serra quasi identique si ce n'est deux maigres touches, les truites ne sont donc pas dehors et en plus le peu qui ont un semblant de sympathie avec le pêcheur que je suis sont chipoteuses à souhait.
Je ne vous cache pas que tout cela commence à me monter au " ciboulot" je n'aime pas ça pêcher dans le vide à la recherche de touche me gonfle, c'est frustrant et usant. J'ai trop insisté sur ce secteur, modifiant souvent ma plombée, j'aurais dû prévoir un autre appât que le vers, par exemple des teignes par cette belle après-midi de ce dimanche, mais elles sont restées dans le frigo à la maison.
Il me reste environ trois bonnes heures de pêche je décide de prendre mon dernier "joker" j'avais le choix. J'ai choisi ce petit ruisseau, car je pensais que part son étroitesse et sa difficulté à le pêcher du à la végétation des rives j'avais peut être plus de chance que ce secteur ne fut pas fréquentée et donc les truites présente. Mais là aussi même peine, même combat , les truites sont totalement absente du ruisseau, pourtant dieux sait s'il y en a.
Je me suis heurté là à des eaux fortes et peut être plus froide, que dans les deux premiers secteurs est-ce une des causes de ce capot ? Les heures passent, je passe mon temps à faire un peu de débroussaillage dans les secteurs les plus encombrés du ruisseau , entre deux maigres touches . Je vais quand même limiter la casse en faisant un poisson vers 17h30 pas mal pour une partie de pêche qui a commencé vers 12h30. La sauve bredouille c'elle qui a été sans doute plus compréhensive ou peut être plus affamé à regagner sont milieu.
On ne peut pas faire plus pire, je pense , déçu de cette partie de pêche oui, je ferrais mieux à la prochaine. Je n'aime pas ces journées noires, ces journées où le doute s'installe dans la tête du pêcheur ou l'on se demande pourquoi ? Pourquoi les truites sont boudeuses est-ce dû à l'eau de neige, à sa froideur, à sa hauteur, à la lune au vent si un jour quelqu'un pouvait me donner des réponses à mes questions j'en serrais heureux. Quoi qu'il en soit même si c'est désolant la pêche et les poissons doivent garder une part de mystère et de question, c'est par cela que nous continuerons à avancer. Le poisson doit resté le roi et quelques soit le subterfuge que nous employons pour essayer de le leurrer c'est encore lui qui décide si oui ou non en ce jour il serra coopératif ou non ..........